Votre psychologue, Elke Mallem à Pamiers vous présente la théorie du stress.
Quelle utilité pour une personne atteinte de maladie physique de voir un psy? Pour mieux faire face aux différents stress de la vie. En tant que conseil en santé holistique, j'ai été sensibilisée depuis longtemps sur l'interaction corps/psyché.
Comprendre le phénomène "stress" permet de mieux se protéger ou alors de soutenir le processus de guérison en cas de maladie.
Etymologiquement, le terme « stress » provient du mot latin « stringere » : mettre en tension.
Utilisé d’abord dans le monde physique, il désigne la contrainte exercée sur un matériau au risque de le déformer ou de le rompre.
Hans Seyle propose à partir de 1936 une « Théorie du stress » à partir du constat suivant :
Des agressions très diverses (brûlures, injection, infections, fractures ...)
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Génèrent une même symptomatologie à l’autopsie :
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Ulcères gastrique
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Réduction du thymus et des organes lymphatiques
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Augmentation de l’épaisseur du cortex surrénaliens.
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La définition retenue par Hans Seyle sera la suivante:
Le stress désigne toute demande exercée sur l’organisme et excédant ses capacités d’adaptation. Cette demande est non spécifique, c'est-à-dire qu’elle ne dépend pas des caractéristiques de l’agent agresseur, et elle s’exerce par l’intermédiaire du cortex surrénalien. Cette réponse quasi réflexe de l’organisme peut se révéler excessive ou insuffisante et c’est alors qu’apparaissent les maladies de l’adaptation (Seyle, 1956).
Le mot "stress" définit autant la situation subie par l'organisme, que la réaction de ce dernier à cette situation.
Sur la base des travaux de H. Seyle concernant ce « Syndrome générale d’adaptation », la recherche endocrinienne a pu progressivement affiner les connaissances fines de l’axe de stress.
Face à un environnement jugé potentiellement dangereux est déclenché l’axe biologique du stress. Cette réponse a une fonction de protection de l’organisme :
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Préparer l’organisme à l’action
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Protéger l’organisme d’une atteinte par l’utilisation prioritaire des réserves
Deux types d’adaptation s’observent dans la stimulation des glandes surrénales par l’hypothalamus
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L'axe sympathique « rapide »
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stimulation de la glande médullo-surrénale
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Sécrétion de catécholamines (noradrénaline et adrénaline )
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Ces substances permettent la mobilisation très rapide d'énergie et d'une nouvelle distribution énergétique en faveur des territoires musculaire et cérébral au profit d'une réaction comportementale de lutte ... ou de fuite.
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L'axe corticotrope d’apparition plus «lente »
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stimulation des glandes corticosurrénales
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Sécrétion d es hormones glucocorticoïdes: cortisol et corticostérone
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Les hormones minéralocorticoïdes : aldostérone
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Androgènes surrénaliens
Ces modifications physiologiques préparent l'organisme à résister à la situation de stress sans épuiser les ressources internes.
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L'expérimentation animale semble confirmer l'existence d'une complémentarité dans les rôles joués par les axes sympathique et corticotrope. Frankenhauser donne à l'axe sympathique un rôle "d'effort" et à l'axe corticotrope un rôle de "détresse" :
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toute situation associée à l'idée de maintien du contrôle semble stimuler principalement l'axe sympathique.
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toute situation associée à un sentiment de perte de contrôle ou de soumission et de passivité semble stimuler principalement l'axe corticotrope.
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La relation entre hormones et comportement est réciproque :Dantzer a observé:
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des animaux dont l'axe corticosurrénalienne est régulièrement sollicité ont tendance à la soumission et à la passivité
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des animaux dont l'axe sympathique est régulièrement sollicité ont tendance à la domination ... même lorsque la situation ne se présente pas en leur faveur !
Le syndrome d’adaptation se décline en trois phases:
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Phase alerte
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Phase adaptive
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Résolution ou épuisement
Les pathologies du au stress apparaissent quand la situation stressante perdure.
Elles sont dues à la présence prolongée d’un taux anormal et durable de cortisol.
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Il génère l’augmentation du catabolisme des propres structures: ostéoporose, fonte musculaire.
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Nous observons l’apparition de l’athérosclérose par l’augmentation du glucose, des triglycérides et du cholestérol et son cortège de pathologies cardiovasculaires.
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Dans la durée, certaines structures cérébrales vont souffrir : les hormones du stress ont un effet toxique sur l’hippocampe. Cette petite structure cérébrale ne remplit plus alors
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son effet inhibiteur de l’hypothalamus. Part ce fait, l’accroissement de la CRH provoque un effet anxiogène et dépresseur.
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Sa fonction d’intervenant dans lescapacités d’apprentissage et de mémoire. Ceci réduit les capacités d’adaptation à l’environnement qui change et induit l’abaissement de l’estime de soi.
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